dimanche 14 décembre 2008

Café ou la solitude mise de coté


Dernière parenthèse sur le Quick. "vous partez mademoiselle?" "Oui monsieur" "Ah merci bien!"

Alors... Culture européenne oblige... le café !!!

J'ai décidé d'un café pour à nouveau regarder la solitude. Mais un café, ça nous donne envie de proposer à quelqu'un d'autre. Un ami. Il y a des choses qu'il faut partager. Et on se retrouve à appeler un ou une amie alors que l'on voulait observer. Puis on se donne rendez vous et on a des choses à se dire. L'on oublie que l'on voulait observer. Finalement, on est certainement celui qui est observé. Je ne vois plus celui qui est seul. J'ai mon ami. On partage ... un café, une discussion, un instant. J'oublie de me révolter. Comment se révolter quand on est heureux ? Comment penser à l'autre qui éventuellement souffre quand l'on est avec un ami?
Je ne peux pas. Alors oui dans ce genre de moments le monde me paraît rose, lisse et beau. J'aurai alors envie d'écrire de beaux poèmes à la gloire de ces instants. Mais c'est trop. Trop de belles pensées. Ca devient dégoulinant de bonnes intentions. Il me faut regarder et écrire ce que je ne vois, voyais plus.

Faudra que j'essaie un cinema, seule.

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