mardi 16 décembre 2008

Reflexion sur la folie

Je pause mes réflexions sur la solitude pour penser sur la folie.

Il est avéré que nous avons tous une part de folie en nous. Ce qui change c'est notre degré de folie. Parfois j'ai quoi me demander à quel point ma folie est acceptable. Je suppose tant que cela nuit à personne (ni à moi même) et que j'en suis consciente. C'est acceptable.
Et puis bon la folie, c'est très abstrait comme idée. Alors si je veux réfléchir sur ma propre folie. Il faut d'abord que je réfléchisse sur la folie en elle même. Hum. Je suis pas spécialiste et lorsque l'on écoute un expert, il n'apparaît pas de définition certaine et exacte de la folie.
Pour le plus grave, la folie ce serait quelque chose dans notre intérieur, dans notre esprit qui nous ferait agir comme si l'on était un autre, que l'on n'ai plus conscience de nos actions. Ou que nos actions soit tellement dénuées de sentiment humain que l'on est en rupture avec la société voire que l'on lui nuit. Apparemment, la folie est généralement dû à une histoire personnelle ou qu'il y aurait un élément déclencheur. D'une certaine manière, il paraît que certaines personnes sont plus enclines que d'autres à la folie. Mais il est certain que chacun à sa part de folie. Pas simplement l'innocence, la spontanéité qui nous fait faire des choses improbables mais bien une part de folie qui nous fait faire des actions qui ne nous ressemble pas dans lesquelles on se sent étranger.

Voilà, en gros ma vison de la folie. Pour ce qui est de ma propre folie. Elle ne paraît pas ce qu'elle est. Peut être que l'on penserait que ma folie viendrait de mon coté parfois irresponsable. Je sais que c'est l'inverse. Je peux le reconnaître aujourd'hui. Je suis fragile face à la folie mais elle serait du à mon coté calculateur, froid et déterminé. Alors inconsciemment je me permet l'inconscience, l'innocence, l'irresponsabilité, l'idiotie car cela créer l'équilibre avec mon intelligence et mes capacités à penser ultra froidement. Je peux penser en telle abstraction de certaines priorités humaines, en telle oubli des conventions sociales que dans ces moments mes pensées s'approche d'un danger. Je m'équilibre avec l'humour, la simplicité. Je ne céderai jamais à ses pensées réellement irresponsables dans leurs conséquences car ma part d'enfant et d'être aimant innocemment, je ne veux pas y renoncer.


Mais si je raisonnait de manière hypothétique. Dans le cas ou un événement traumatisant m'affectait profondément, est ce que je céderai à la folie. C'est possible, probable mais pas certain. Je serai comme toute autre personne soumise à une pression extrême... c'est dur mais ça peut bien se passer.
Vu ma personnalité, je pense plutôt que ce qui serait vraiment une menace pour l'équilibre qui me compose. C'est de devoir n'utiliser que mon intelligence de calcul et de raison. Trop pousser dans la raison me rendrait à mon avis folle. Je n'ai pas peur de mes sentiments et de mes instincts mais au contraire de mon intelligence. Pourtant même cela n'est pas sur car je viens de passer mon après midi à travailler dans une bibliothèque. J'en suis ressorti joyeuse, avec le sourire, je fredonnais dans la rue et le rire me venait presque. Oui d'une certaine manière ça à un coté fou mais aussi très sain. C'est le travail intellectuel de bon niveau qui est récompensé par l'euphorie. '

Je sens bien que ce que je viens d'écrire est profondément subversif, dérangeant. Que ce genre de texte fait douter de l'état mental de quelqu'un. Que ce que je viens d'écrire est le résultat d'une de mes analyses froides de moi même et du monde qui m'entoure. C'est dommage que l'on puisses penser que ce genre de pensées se rapprochent de la folie. Je me pose beaucoup de question dérangeantes comme cela. Il apparaîtrai que ce n'est pas le cas de tout le monde. Je penses plutôt que c'est très rare de le formuler, de l'écrire et de le publier. En tout cas c'est puissamment libérateur d'assumer ce que l'on est. D'avoir autant d'innocence qui frise l'idiotie que de conscience qui frise la folie. Je m'efforce sans trop d'effort d'ailleurs de jouer avec les deux.

De toute manière, dans la folie,le problème, c'est le silence. Du coup, personne ne peut prévoir.

Solitude ou la vie d'une bibliothéque


La bibliothèque de la faculté. C'est bien un lieu où la solitude est quelque chose d'absent. Il y a de nombreux exemples solitaires. Beaucoup travaillent seuls. Mais ce n'est pas la solitude. Au contraire, c'est la tranquillité d'une activité saine. Et dans une bibliothèque universitaire, l'on rencontre de nouvelles personnes, l'on revoit ceux que l'on connaît, on discute autour d'un café avant de retourner dans ses bouquins.

En entrant dans une bibliothèque, c'est la solitude qui disparaît comme un lieu en dehors du monde. L'échange intellectuel comme l'échange amical sont de nombreux attributs de la chaleur d'une bibliothèque universitaire. Je crois que pour se sentir seul dans un bibliothèque de ce genre, il faudrait vraiment le chercher, ne pas se laver, être extrêmement désagréable et ne pas venir pour échanger ou travailler. Parfois, il y a des personnes de ce type qui entre ici mais quand ils y prennent goût, très vite ils changent. S'habillent plus correctement, deviennent sociables et prennent un peu de temps pour feuilleter voire lire les livres et journaux à disposition.

Oui, une bibliothèque est un lieu de vie et de sociabilité comme il n'en existe à mes yeux pas d'autres. Bon j'ai pas encore fait le cinema... Faut vraiment que je choisisse un film vite sinon je vais déjà arriver aux fêtes avant d'avoir traiter plusieurs visions de solitude. Entre le café et la bibliothèque, l'on peut dire que je m'éloigne un peu d la révolte et revient un peu trop dans un monde tout beau.

dimanche 14 décembre 2008

Café ou la solitude mise de coté


Dernière parenthèse sur le Quick. "vous partez mademoiselle?" "Oui monsieur" "Ah merci bien!"

Alors... Culture européenne oblige... le café !!!

J'ai décidé d'un café pour à nouveau regarder la solitude. Mais un café, ça nous donne envie de proposer à quelqu'un d'autre. Un ami. Il y a des choses qu'il faut partager. Et on se retrouve à appeler un ou une amie alors que l'on voulait observer. Puis on se donne rendez vous et on a des choses à se dire. L'on oublie que l'on voulait observer. Finalement, on est certainement celui qui est observé. Je ne vois plus celui qui est seul. J'ai mon ami. On partage ... un café, une discussion, un instant. J'oublie de me révolter. Comment se révolter quand on est heureux ? Comment penser à l'autre qui éventuellement souffre quand l'on est avec un ami?
Je ne peux pas. Alors oui dans ce genre de moments le monde me paraît rose, lisse et beau. J'aurai alors envie d'écrire de beaux poèmes à la gloire de ces instants. Mais c'est trop. Trop de belles pensées. Ca devient dégoulinant de bonnes intentions. Il me faut regarder et écrire ce que je ne vois, voyais plus.

Faudra que j'essaie un cinema, seule.

Solitude ou la foule du Quick


La chaleur humaine. Un mythe. La foule est le lieu le plus froid que l'on peut rencontrer sur terre. La solitude est un problème. Etre solitaire non. Dans une foule, quant on est seul, c'est la solitude qui nous frappe. Sa propre solitude ou celle des autres. Dans tous les cas, être seul au milieu d'un paysage naturel serait bien plus souhaitable. A mon avis.

Car cette personne assise au fond du Quick en bleu, les cheveux courts, n'a pas l'air de penser de même. Même si elle est seule, elle sourit de ce monde alentour. Ah non. Je me suis peut-être trompée, une grande tristesse la prend soudain. Alors ? est ce là le problème de la foule urbaine comparé au milieu naturel ?La stabilité et la paix ne se trouvent pas dans la foule. Le contact avec les autres peut nous amuser, nous faire sourire, nous redonner espoir ; mais, la minute d'après nous dégoûter, nous rendre triste au point de perdre tout espoir dans le genre humain.

La personne seule scrute. Il sera toujours plus apaisant de scruter les pans d'une montagne, les vagues contre les rochers, les jeux du soleil sur la face de la terre qu'observer les agissements humains et leurs contradictions exaspérantes. Pourtant au contacte de la foule, le miracle se produit. La rencontre de l'autre qui du fait du manque de chaises et de tables dans un fast food vient s'asseoir aux cotés de la personne en bleu aux cheveux courts. C'est peut-être que quelques mots échangés, un sourire. Mais définitivement le sentiment de n'être plus tout à fait seul. Tout est question de savoir ce que l'on recherche. Il est vraiment bien plus agréable à mes yeux d'observer la nature profonde que de voir l'homme en groupe incohérent.

 Je me révolte pour cette personne seule en bleu et aux cheveux courts teints en blonds qui quémande d'une certaine manière, un regard bienveillant, un sourire, un mot.  Deux minutes après, les jeunes à ses cotés déplacent la table de dix centimètres en arrière. C'est futile comme geste. Pourtant terriblement vexant et insultant ?! Ce geste signifie que non la personne en bleu n'accompagne pas ces jeunes, que d'une certaine manière ce serait insultant qu'elle soit assimiler à eux ? Et comble de la solitude, la chaise qui faisait face à la personne aux cheveux courts est retirée. Seule. tu es seule, exclue. C'est si simple l'exclusion.  Si banal et quotidien que le mot choc n'y est plus attaché. Ce n'est pas choquant car c'est habituel. Ce n'est pas choquant car tout le monde le fait. Tu es seule donc je peux m'éloigner de toi et te prendre toute possibilité de contact éventuel.

Croyez-vous que quelqu'un lui demandera si elle part bientôt? Ou trop seule et trop consciente de sa solitude, elle repartira d'elle même. Je n'en sais rien, un peu des deux sans doute.

Et moi, dans cette histoire, je suis l'observateur neutre et froid. Je participe à cette solitude et comble la mienne par l'écriture.

Et si je m'étais trompée? Si la personne en bleu ne cherchait pas le contact humain mais seulement la chaleur de la salle et un peu de nourriture? La possibilité de se reposer aussi. La voilà, la tête couchée dans ses bras croisés sur la table. La solitude, la faim, le froid, le froid de la solitude, la faim accentuée par le froid, l'homme seul qui a faim. Je suis toujours l'observateur froid qui décrit ce qu'il voit. Moi aussi dans cette enseigne de restauration rapide, j'ai comblé ma faim, combattu le froid qui m'avait saisi, et trouvé l'humain. Et cette vie, cette vie qui nous saisit. Les rires des enfants, les commandes toujours les mêmes mais toujours différentes, les personnes âges, les mères avec leurs adolescents incompris, les groupes de jeunes qui au lieu d'aller à la cantine du collège apprécient pouvoir manger gras ensemble sans regard adulte. Cette vie est finalement plus choquante. Elle revendique, elle bouscule, elle crie, elle s'exprime à pleins poumons. La discrétion de la solitude est plus forte.

La discrétion, c'est souvent ce que la personne seule va souhaiter. "Ne remarquez pas que je suis seule", "laissez moi être parmi vous sans que vous me voyez". C'est révoltant d'injustice pourtant si logique. La solitude est une souffrance, il n'est pas souhaitable d'afficher sa souffrance. Que les autres puissent voir que l'on souffre, c'est finalement la preuve irréfutable que notre souffrance est grande. On espère donc que personne ne nous remarque, ce serait l'idée que si évident que c'est marqué sur notre apparence.

La personne en bleue se lève, ramasse son cabas vert, range son plateau et s'en va. Son futur nous est inconnu comme l'était son passé. C'est pour le mieux. Chacun à son intimité. Espérons qu'elle a trouvé ce midi ce qu'elle cherchait.

Une femme et sa fille viennent s'asseoir à sa place. Je devrais m'en aller car les places commencent à manquer et je paraît comme un intrus qui empêche d'autres de s'asseoir. Un café sera plus approprié pour continuer.

La suite : Un café

lundi 24 novembre 2008

Etre, avoir et paraître


On sera demain ce que l'on était hier. Autant bien savoir ce que l'on était. De manière générale, nous avons tous été des enfants puis des adolescents. L'enfant et l'adolescent que nous étions font toujours partie de nous. On se demandera alors quel type d'enfant on a bien put être. Mais ce n'est même pas une question, on le sait.
Chacun peu dire d'une manière plus ou moins précise s'il était un enfant rieur ou bagarreur, l'enfant content ou l'éternel insatisfait. S'il était l'enfant seul aux heures de récréation ou l'enfant que tous admiraient ou simplement celui qui ne faisait pas de vagues.
De même, chacun peut dire qui il aimait, pourquoi et à quel niveau. L'on peut dire également quelles chansons nous plaisaient, qu'est ce qui nous émouvait, quels vêtements nous faisaient rêver.
Il paraît que l'on changes. C'est un mythe urbain. Nous sommes ce que nous avons toujours été. Bien sûr on évolue car interviennent la connaissance et l'expérience. Mais c'est surtout notre aspect qui donne l'impression que nous changeons. Car en grandissant, l'on se permet d'avoir l'apparence de ce que l'on est.
Oh, il y en a bien qui nient ce qu'ils sont, qui auront toujours une autre apparence que ce qu'ils sont. Ceux-là sont finalement encore plus ce qu'ils étaient. Ils se collent toujours à l'image que l'on se fait d'eux, de ce que l'on veut voir d'eux,. Ce sont les acteurs, simulateurs.
En outres, il y aura des moments de notre vie où l'on ne voudra pas avoir l'apparence de ce que l'on est, paraître autre.
Paraître autre, c'est bien pratique car l'on a l'impression d'être dé-responsabilisé. Cela enlève le sentiment de culpabilité, intérieurement on se dit "de toute manière c'était pas vraiment moi", "je l'ai fait pour que l'on .... " et l'on insère dans cet argumentaire de multiples raisons parfois absurdes et parfois justifiables.

Néanmoins, rien ne peut excuser de s'éloigner de soi même. Faire ce que l'on peut par peur de faire ce que l'on veut. Il y a un lien intrinsèque entre être et faire tout comme être et paraître. Rompre ce lien est un acte grave où l'on se perd soi même.
Certains se poseront alors comment ne pas rompre ce lien. Ils ont déjà la réponse. Regarder ce qu'ils ont toujours été, ce qu'ils ont toujours voulu, ce qu'ils ont toujours aimer. Même ayant la réponse, ils nieront comprendre car cela implique de s'assumer, d'être responsable de tout ce qu'ils sont, font, paraissent, disent. Certains, encore, même s'ils comprennent et assimilent l'idée de responsabilité ou justement parce qu'ils l'ont trop bien comprise, continuent dans leur simulation, choisissent de paraître autre. C'est un véritable malheur, ce mot un peu fort n'est pas ici décalé. Car, c'est leur propre malheur qu'ils créent. C'est ceux là même qui s'étonneront de tout avoir mais de ne pas être heureux. En effet, c'est dans l'être que l'on s'approche du bonheur et non dans le paraître, l'avoir, ou le faire. D'autant plus quand ces avoir, paraître et faire ne sont pas ce que l'on veux.

Soyons ce que l'on a toujours été.

A.s

photo: ...oubli ...

Vivre en tournant à vide


Vivre en tournant à vide ... combien de temps cela peu durer? Etre vide avec un incessant besoin d'être emplie de choses et d'autres, souvent inutiles et faciles à assimiler. Ne pas se comprendre, ne plus vouloir se comprendre. Se renier. Pourtant, toujours vivre. Tourner en rond, à vide, sans roue de secours, sans assez d'énergie pour s'arrêter ou prendre une autre direction. Regarder autour de soi se sentir toujours plus vide. Entrer en contact avec l'extérieur, espérer tant de lui.. Recevoir des illusions... Attendre quelque chose de vrai, de fort d'intense. Avoir les larmes au yeux mais ne pas pleurer. A vide...vide, vide , vide et tourner tourner encore tourner, tourner à s'épuiser. Etre épuiser et continuer. S'user jusqu'à devenir lisse, sans identité, plus de couleur originale. Vivre à l'infinitif car le présent est trop pesant. L'infinitif de tourner à vide, c'est disparaître. Toujours ces larmes qui ne coulent pas. La respiration de quelqu'un qui n'inspire qu'à moitié. Expirer. Expirer sans mourir. être allongée sans trépas. Fermer les yeux en pouvant les ouvrir. Désirer les fermer à jamais.
Chercher une étrange légèreté . Frôler la perte de soi. Trouver un autre. Aimer sans se donner. Vouloir donner, décevoir. Vide. main tendue, bras tendus, corps tendu, coeur tendu, aspirer ce qui vient. rejeter. Rouvrir les yeux. se relever sans être active. Ne plus y croire. L'inutile dans un monde insensé. déchirure. douleur. expulser ce qui est à l'intérieur et gêne. Toujours se sentir vide. Ne pas savoir ce que l'on veux. Avoir un rythme. Perdre le rythme. Essayer encore. Ne plus pouvoir soutenir la pression de l'air. En apnée. Ne plus respirer. Etre debout. Tourner sur soi même. La vanité ou être vain? Se regarder. S'affirmer. S'ignorer. S'oublier. Ne tourne plus. Glisser sur le côté. Tourner toujours. Tourner encore. Tourne, tourne, tourner... puis Arrêter.

A.s

Lourdeur ou intensité?



Quant-est ce que l'intensité devient lourdeur? quant-est ce qu'un sourire devient grimace? quant-est ce qu'un souffle devient soupir? Quant-est ce qu'un regard devient pesant? Quant-est ce que le bruit devient assourdissant? Et, quant-est ce que le rire devient gênant? Quant-est ce qu'un geste devient déplacé?

Et, si je te souris, si je souffle pour toi, si je te regardes, si je me manifeste, si je ris, si je te touche, est ce que tu trouveras ça lourd ou intense?
Il y a-t-il une limite entre toi et moi? Ou sommes nous liés?

A.s

photo: Andy Warhol

J'y crois

j'y crois j'y crois. je crois en moi. je crois en toi. je crois en l'amitié. L'amour c'est trop loin encore. je crois en la force, en le mouvement et le sourire.

J'y crois j'y crois. La force d'une main tendue, la joie d'un sourire échangé. Je crois en nous. Toi et moi ensemble sans complexes. Eux et nous ensemble sans complication. La vie comme un journée de soleil. Peut-être aussi vous et eux ensembles parfaitement complémentaires.

J'y crois J'y crois. Je crois au bonheur. Je crois en l'humour et en l'innocence. Un rire lâché sans réflexion. Je crois de tout mon coeur que tu es quelqu'un de génial. comme un bon nombre de personnes dont je pourrai faire une liste. Une liste des gens admirables que j'ai rencontré dans ma vie. Malheureusement; cette liste serai forcement incomplete.

je dédies tous mes mots à ces personnes.

Car j'y crois....j'y crois j'y crois. je crois en moi. je crois en toi. je crois en l'amitié.Je crois au bonheur. Je crois en l'humour et en l'innocence. J'y crois de tout mon coeur.

Merci.

Je ne t'ai pas dit



"je ne t'ai pas dit". Ce début de phrase a des allures funestes. La première idée, nous pousse à penser que ce qui n'a pas osé être dit est forcément honteux, méchant et devrai toujours rester sous silence.

Pourtant, "je ne t'ai pas dit" est la plus belle phrase qui puisse exister. Elle témoigne une retenue courtoise et fine. En effet, la plus grande part des non-dits (car c'est bien de cela qu'il s'agit) sont de belles phrases et de beaux sentiments.

Si on a peur de dire à quelqu'un à quel point sa bêtise est profonde pour ne pas la blesser ou parce que finalement il nous indiffère; en vérité, ce que l'on n'ose et on ne veut pas dire est plus souvent nos sentiments d'amour et de respect.
Cela est dû à l'idée communément répandue qu'affirmer son amour, son admiration, son respect à une personne proche serait une marque de faiblesse. De plus, si je t'avoue que je t'aime... qui sait ce quelles choses horribles tu pourrais me faire?

T'avouer que mon amour, mon respect est grand pour toi, ce serait le risque de t'avouer que j'ai besoin de toi. Si je t'avoue ce que je ne t'ai dit, tout le bien que je penses de toi, tu pourrais me rejeter, me moquer, me répondre que ce n'est pas réciproque. Je souffrirais si tu le faisais parce que tu sais.

AH NON! Ce n'est pas possible! Je ne peux me taire parce que j'ai peur! Sur des suppositions iniques, je vais taire mon amour? Ah non! Certainement pas! Je t'aime, je te respecte et j'ai confiance en toi.

Alors je te le dit: Je t'aime

N'oubliez pas d'affirmer à ceux qui vous entoure le bien que vous pensez d'eux. Car un non dit d'amour, c'est une frustration pour vous et pour l'autre et ce non dit d'amour deviendra un non-dit de frustration qui engendrera la colère et la dispute par la suite. Et que ce soit dans un couple, dans une famille, dans un groupe d'amis, il sera ensuite trop facile de dévoilé ce qui n'a pas été dit des pensées négatives... tout ça parce que vous n'avez pas avouer votre amour....

La vie



Notre plus grande obsession.
dois-je vivre ou mourir? pourrais-je vivre suffisamment longtemps pour accomplir ce que je souhaite ou ce qu'il faut. Toute chose que nous faisons est orienté sur la vie. Chercher à donner un sens, une raison à sa vie. Vivre pour...

Notre plus grande passion. Vais-je bien vivre? Est ce que je vis ma vie suffisamment à fond? Ma vie comme flambeau, comme parcours d'obstacles, comme objectif. telle une discipline où l'on peut toujours faire mieux, un sport d'endurance où l'entraînement est infini, la stagnation n'est pas possible.

Notre plus grande peur.
La vie vaut-elle d'être vécue? la vie comme lien avec le non-être. je suis né, avant je n'étais pas. Je suis après je ne serais plus. Est ce que mon temps de vie me donnera les "clés" pour l'apres? Est ce que ma vie actuelle justifie le fait que je soit né? Et si ma naissance était une erreur? Et si je meurt avant d'avoir "vécu"?

Notre plus grande chance. La vie a-t-elle des limites? La vie n'a pas de limites, elle n'a qu'une fin. Cette fin est la mort. Mais entre temps... La vie n'a pas de limite. La seule limite est finalement celle (ou plusieurs) que l'on s'impose seul. Il a beau être annoncé que nous sommes prédéterminé par des facteurs multiples comme le milieu social, la localisation géographique, l'époque où l'on vit. Pourtant, en vérité, tout est possible, chacune de nos facteurs sont relatifs et ne sont pas des limites en eux mêmes. Il est possible de vivre selon sa propre vision, encore faut-il réellement le vouloir.

Notre plus grande folie. Puis-je continuer à vivre? A tout moment la mort peut survenir. Je sais la difficulté de vivre, la fin brutal possible. Certes la vie m'obsede, certes j'ai la passion de vivre, certes la vie est une chance. Mais j'ai toutes les raison d'avoir peur. Pourtant, nous continuons à vivre, à y croire, à ésperer et à aimer. Car vivre est notre plus grande folie. La folie est notre plus grand bien.